Merissa
Messages : 16 Points : 24 Réputation : 0 Date d'inscription : 21/04/2012 Age : 26
Personnage Rang ou profession : sage-femme et guérisseuse Race: Homme
| Sujet: Les religions Mar 24 Avr - 15:56 | |
| L'Ideqeza "Au commencement, tout n'était que néant. Rien n'existait et rien n'avait besoin d'exister. Il ne faisait ni sombre, ni clair, ni chaud, ni froid, car ces notions n'avaient pas encore été inventées. Même le vide n'existait pas car il n'y avait pas de plein pour lui donner un sens. Puis il apparut, et avec lui apparut l'ombre. Il s'appelait Nor et il était la première chose à exister dans cet univers. Il était parfait, comme seuls peuvent l'être les enfants du néant, mais il n'avait personne avec qui partager cette perfection. Alors il soupira et de ce soupir naquit Liv, la lumière. Dès le premier regard il l'aima, de cet amour que seuls peuvent ressentir les enfants du néant. Mais Liv était imparfaite, car née de la tristesse, aussi elle se mît à haïr Nor et le tua. Nor ne mourut pas car la mort n'existait pas encore, mais il devint à son tour imparfait et haït Liv autant qu'elle le haïssait. Cette haine engendra deux êtres : Fÿr, le feu, et Tia, la terre. Ensemble ils séparèrent l'ombre et la lumière afin que la paix reviennent, mais Nor, furieux, divisa Fÿr en une multitude de morceaux qu'il éparpilla à travers le néant. Tia pleura la disparition de son frère et ses larmes devinrent Alva, l'eau. Alva parcourut le néant afin de rassembler tous les morceaux, et parvint à tous les récupérer, excepté le coeur que Nor avait conservé. Celui -ci, voyant ce qu'Alva prévoyait de faire, réduisit le cœur de Fÿr en poudre et répandit cette poudre dans le néant où chaque particule devint une étoile. Alva prit alors la moitié gauche de son cœur et assembla les morceaux de Fÿr autour afin de le reconstituer. Et Fÿr fut de nouveau. Quand Liv vit cela elle rit, et ce rire créa Ida, l'air, et Wÿnd. Ida, jalouse de son frère, le réduisit en cendre et blessa Tia qui tentait de le protéger. Le sang de Tia et les cendres de Wÿnd se mêlèrent pour former les planètes. Voyant cela, Nor décida d'instaurer une trêve, afin que ce monde ne soit pas détruit. Tous promirent de ne plus s'affronter et de protéger ce nouveau monde qu'ils appelèrent Êbé. Alors apparut Millenis, l'esprit, qui instaura la vie et la conscience."
"L'Esprit créa tous les êtres vivants et dota certains d'un conscience afin qu'ils puissent connaître l'existence de celui qui les avait créés. Bientôt il fut évident qu'il était le plus puissant des éléments. Craignant qu'il ne cherche à les supprimer, les autres éléments l'enfermèrent dans un grotte souterraine, au cœur de la plus lointaine et la plus stérile des planètes. Mais l'Esprit ne s'avoua pas vaincu : petit à petit il créa un être vivant à partir de la poussière, le nourrissant de son sang et de sa haine, lui insufflant sa soif de vengeance. C'est ainsi que fut créée Rouge, la mort et la folie. Mais l'Esprit avait oublié de lui donner un cœur, et lorsqu'elle s'en aperçut, elle voulut lui dérober le sien. S'en suivit une lutte sans merci au terme de laquelle le cœur de l'Esprit lui fut arraché. Mais à peine fut-il exposé à l'air libre qu'il se transforma en un être vivant : Tem, le temps. L'Esprit, affaibli par cette divisions ne représentait plus une menace aux yeux des autres éléments qui consentirent à le libérer, ainsi que Rouge et Tem."
"L'Ideqeza est une religion complexe où chaque élément possède une signification. L'ombre, symbolisée par le noir, représenterait la réflexion ; la lumière, symbolisée par le jaune, correspondrait à la puissance ; le feu, symbolisé par le violet, signifierait la clairvoyance ; la terre, symbolisée par le vert, offrirait protection et paix ; l'eau, symbolisée par le bleu, aurait pour signification la guérison ; et l'air, symbolisé par le blanc, serait synonyme de changement et de guerre. Quand aux trois éléments les plus craints et détestés, ils auraient des significations plus abstraites : l'esprit, symbolisé par le gris et l'argent, serait la vie et la conscience ; la mort, symbolisée par le rouge, représenterait la mort bien sûr, mais aussi la folie ; et le temps, symbolisé par l'orange, traduirait l'idée de destin et de fatalité."
"Cette religion se base sur d'innombrables croyances plutôt que sur un culte des dieux. Voici une liste des superstitions les plus courantes : - Voir un chat noir ou un corbeau au regard sanguin serait synonyme de mort imminente. Un trèfle à quatre feuilles, talisman de la terre pourrait contrer cette menace. -Un miroir accroché face à une porte ou à une fenêtre empêcherait les mauvais esprits de pénétrer dans la maison. -Briser un miroir ferait risquer la folie. Pour conjurer le mauvais sort il faudrait enterrer les morceaux sous les racines d'un chêne par une nuit de pleine lune. -Être le septième fils d'un septième fils ou la neuvième fille d'une neuvième fille conférerait le pouvoir de jeter des malédictions et de contrôles les mauvais esprits. Un cercle de cailloux blancs suffirait à les emprisonner et une ligne à les empêcher de passer. -Porter un bijoux en argent permettrait de se protéger des mauvais esprits. -Porter un ruban de couleur permettrait de gagner les faveurs de l'élément qu'il symbolise." [extraits de L'étude de L'Ideqeza par Alderël] L'Iwuilzo "Il y a très longtemps, alors que les dieux étaient encore visibles aux yeux des mortels, vivait une femme nommée Mimuwal. Cette femme avait la réputation d'être folle car on la surprenait souvent en train de parler toute seule, aussi l'évitait-on. Cependant, soucieux de sa santé, son vieux père priait jour et nuit afin qu'elle recouvre la raison. Un jour, arriva un dieu. Il disait s'appeler Sesowur, et il était entouré d'une nuée de papillons noirs. Il prétendait être venu pour guérir Mimuwal, on la lui amena. Il lui demanda à qui elle parlait, et elle répondit que c'était aux esprits invisibles qui l'entouraient. Sesowur envoya alors ses papillons, qui dévorèrent les esprits, et au fur et à mesure qu'il dévoraient, ils se paraient de couleurs resplendissantes. Quand ce fut finit, Sesowur se leva et parti sans un mot. À partir de ce jour Mimuwal cessa tout comportement étrange, Et chacun pu constater l'efficacité du dieu. Mais, loin de là, Sesowur était profondément malheureux. Il pensait sans cesse à Mimuwal et se languissait d'elle, bien qu'il su qu'un amour entre un dieu et une humaine serait impossible. Sa sœur, voyant son désespoir, alla trouver Jildeo, le plus grand des dieux, celui qui d'un seul mot peut fendre les montagnes et combler les océans, et lui demanda de faire disparaître toutes les créatures pensantes. Ainsi, pensait-elle, son frère oublierait Mimuwal. Jildeo accepta de l'aider. Cependant il ne pouvait se résoudre à détruire ces êtres pour qui il avait une certaine affection, il sépara alors les dieux des autres créatures en les rendant invisibles. Ainsi les dieux ne pouvaient plus voir les mortels, et les mortels ne pouvaient plus voir les dieux. Mais Mimuwal, incapable d'oublier Sesowur dont elle était éprise, ne pouvait accepter cette séparation. Aussi alla-t-elle consulter Amalys, une vieille femme qui, d'après les rumeurs, possédait d'immenses pouvoir, capables d'égaler ceux d'un dieu. Amalys, touchée par la détresse de Mimuwal, promis de faire son possible pour l'aider. Elle passa neuf ans à chercher une solution, faisant appel à toute sa science, mais elle ne put rendre visibles les dieux. En désespoir de cause, elle donna à Mimuwal une petite statuette en forme de papillon et lui dit : <<Je ne peux défaire ce que Jildeo a fait, mais je te donne ceci. Si tu le serres dans ta main quand tu pries, Sesowur t'entendra, mais il ne pourra pas te répondre.>> Mimuwal remercia Amalys et retourna dans son village. Peu de temps après, son père tomba gravement malade, et aucun médecin ne parvenait à le guérir. Mimuwal supplia alors Sesowur de l'aider. Celui-ci alla trouver Jildeo qui, ému par l'amour que se portaient ces deux jeunes gens, leva en parti le sort, permettant désormais aux dieux d'intervenir dans le monde des mortels, sans pour autant les rendre visibles. Ainsi Sesowur pu guérir le père de Mimuwal et il continua à l'aider, elle et ses descendants.
Si certains oublièrent les dieux, d'autres se munirent de statuettes à l'effigie d'un dieu qui leur était cher et continuèrent à les prier. Ainsi se perpétua le culte des dieux. " | |
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