Merissa
Messages : 16 Points : 24 Réputation : 0 Date d'inscription : 21/04/2012 Age : 26
Personnage Rang ou profession : sage-femme et guérisseuse Race: Homme
| Sujet: Once upon a time... Lun 30 Avr - 16:00 | |
| Once upon a time... ♫♪ Bienvenue, chers lecteurs ! J'inaugure "le coin des écrivains" par une histoire que je voulais écrire depuis longtemps : Once upon a time... ("Il était une fois...", pour ceux qui aurait un peu de mal avec la langue de Shakespeare). Et bien sûr ma Rouge est un des personnages principaux (oui, c'est bien la même que celle du texte sur l'Ideqeza), comme toujours. J'espère que ça vous plaira. N'hésitez pas à la critiquer sévèrement, cela m'aidera à progresser. Sur ce, chers lecteurs, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une agréable lecture. ♫♪ Partie 1 : Quand les contes s'en mêlent Chapitre 1 : Le début de la fin- Spoiler:
Le début d'un livre est toujours le passage le plus délicat, du moins pour moi. C'est horrible cette sensation de savoir exactement ce que l'on veut faire, cette impatience fébrile, et soudain ce vide, cette hébétude devant la page vierge qui refuse de se remplir, cette impuissance face à ce néant qui absorbe la moindre parcelle d'inspiration pour aussitôt la réduire en miettes. Alors tout est bloqué, plus rien ne peut fonctionner, l'histoire est abandonnée avant même d'avoir été couchée sur le papier, tout ça parce que l'on n'a pas su trouver le bon début.
Voilà déjà deux heures que je me torture devant ma page désespérément blanche, à la recherche de ce commencement qui me fait si cruellement défaut, et je sens une migraine poindre. Rageusement j'enfonce au hasard une des touches de mon clavier, histoire de remplir ce vide insupportable qui semble me narguer. -Grande sœur ? Je sursaute, surprise. Ma petite sœur, Thara, me fixe depuis l'embrasure de la porte, ses grands yeux verts brillant de cette leur sévère qui ne se dissipe jamais tout à fait. Gênée, je détourne le regard, détaillant ses cheveux auburn où courent des reflets plus foncés, m'attardant sur sa silhouette élancée, sur les traits délicats de son visage, la fixant toute entière pour mieux me soustraire à ses yeux émeraude. -Ton éditeur est arrivé, il patiente dans le salon. Ne le fait pas trop attendre. Elle s'est exprimée sur ce ton froid et distant qui la distingue des autres enfants de son âge. Je soupire. J'aimerais bien qu'elle m'appelle par mon prénom, comme autrefois, quand elle était encore une petite fille joyeuse et insouciante, avant que la vie n'efface définitivement son sourire enfantin… Je secoue la tête, m'arrachant aux souvenirs. Mes regrets ne changeront rien et ne m'aideront sûrement pas à surmonter les difficultés du présent. Justement, une de ces difficultés m'attend dans mon salon, et elle est de taille. J'inspire profondément et me lève. Encore quelques instants d'hésitation et je me retrouve à descendre les marches de l'escalier menant au rez-de-chaussée. "Courage ma grande, me résonné-je, tu as déjà connu pire !" Mais au fond de moi je n'en suis pas si sûre… °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° ♫♪ Voilà, voilà, fin du premier chapitre. ♫♪ Désolée, il est vraiment très court…Mais comme ça vous aurez le prochain plus rapidement (C'est-à-dire dans moins d'un mois...avec un peu de chance. /SHBAF). Comme vous avez pu le remarquer, ce chapitre ne nous apprend pas grand-chose (ne VOUS apprend pas grand-chose plutôt, parce que moi je connais déjà tout…♪), si ce n'est que l'héroïne (dont on ne connaît toujours pas le nom) a une petite sœur assez bizarre et qu'elle doit aller voir son TERRIBLE éditeur qui l'attend dans le salon. Plutôt léger, n'est-ce pas ? Et je ne vais pas vous rassurer, c'est également comme ça dans le deuxième chapitre. A mon avis le troisième est nettement mieux au niveau du scénario, l'histoire commence vraiment à partir de ce moment là. Et je ne vous en dit pas plus car, comme je le répète toujours :" plus c'est suspensieux, mieux c'est !" (phrase assez révélatrice de mon état mental déplorable), et puis si je poursuis ce commentaire va finir pas être plus long que le chapitre lui-même… A bientôt pour le chapitre 2 ! (si vous n'avez pas d'ores et déjà décidé de ne plus jamais ouvrir cette page) °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° Chapitre 2 : Trois d'un coup- Spoiler:
Je pousse la porte du salon. Mon éditeur est installé sur le canapé, une tasse de thé à la main, et une expression affable collée sur le visage. Ma tante, assise face à lui, n'en même pas large. Elle fait vraiment pitié avec son air apeuré et ses tics nerveux qu'elle n'arrive pas à contrôler. Je lui fais signe de sortir et elle s'enfuit de la pièce avec reconnaissance. Mon attention se reporte sur mon éditeur. -Cécilia, s'exclame-t-il sur un ton faussement cordial, cela fait une éternité que nous ne nous sommes pas vus ! Comment vas-tu ? Je décide de jouer la carte de l'hypocrisie. -Bien, et vous ? J'avoue que je ne m'attendais pas à votre visite, quel bon vent vous amène ? Aïe, j'ai posé la mauvaise question. Je vois ses sourcils se froncer et son expression se durcir. -Ce qui m'amène ? Je me laisse tomber dans le fauteuil le plus proche, transpercée par son regard de glace. -Cécilia, susurre-t-il d'un ton mauvais, je croyais pourtant avoir été clair. Je voulais les trois premiers chapitres de ton manuscrit sur mon bureau avant la fin de la semaine, ou plutôt devrais-je dire avant la fin de la semaine dernière, or il se trouve qu'ils n'y sont pas. -Je… Je ne les ai pas terminés, bafouillé-je. Il se renverse contre le dossier du canapé, l'air exaspéré. -Et comment veux-tu que je fasse ? Tes retards me mettent sans cesse dans l'embarras ! N'oublie pas que j'ai eu la bonté de te publier alors que toutes les autres maisons d'édition refusaient tes textes. Je suis le seul qui ait bien voulu de toi. Et comment me remercies-tu ? En rendant tous tes textes en retard ! Si encore ils étaient excellents, je pourrais passer outre ce léger défaut, mais ils ne sont pas d'une grande qualité. Pour qui te prends-tu au juste ? Pour un grand écrivain ? Les larmes me montent aux yeux. Je sais bien que je n'ai pas beaucoup de talent, mais me l'entendre dire ainsi … -Ma sœur fait ce qu'elle peut. Thara se dresse entre moi et mon éditeur, protectrice. Elle s'est approchée si discrètement qu'aucun de nous deux ne l'avait remarquée. -Vos délais sont bien trop courts, poursuit-elle courageusement, au vu de la situation que nous traversons… -Ma petite, il me semble que tu ne saisis pas toute l'affaire, l'interrompt-il d'un ton doucereux. Mais ma sœur ne se laisse pas impressionner. -Je vous prie de m'appeler Thara, et non "ma petite". -Ah, tu es donc la fameuse Thara Grimm. Cécilia m'a beaucoup parlé de toi. Et quel âge as-tu ? -Huit ans. Il hausse un sourcil, surpris. Il n'a apparemment pas l'habitude qu'une enfant lui tienne tête. -Je comprends parfaitement la situation, continue ma sœur. Voyez-vous, je me suis quelque peu renseignée sur vous, et il semblerait que vous ayez l'habitude d'imposer des conditions de travail inhumaines à vos employés. Quand aux écrivains dont vous publiez les manuscrits, ils finissent tous par quitter votre maison d'édition, c'est pourquoi vous devez sans cesse trouver de nouveaux talents. Il me semble également que vous ayez eu quelques démêlés avec la justice, et que plusieurs plaintes ont été portées contre vous. Je me trompe ? Je reste ébahie devant le cran de Thara. Mon éditeur, quant à lui, semble très mal à l'aise. Ses yeux bleus foudroient la frêle silhouette qui ose s'opposer à lui, mais il reste muet, indigné. -Je vous invite à prendre congé, conclut-elle calmement. Il serait indélicat de votre part de prolonger cette visite plus longtemps. Mon éditeur se lève, furieux qu'on ose lui dicter sa conduite. -Cécilia, j'attends ton manuscrit demain, sans faute, me lance-t-il avant de sortir en claquant la porte. Je pousse un soupir, mélange de soulagement et d'appréhension. Je sais déjà que je n'arriverai pas à terminer les trois chapitres pour demain, et après cette scène je n'obtiendrai sûrement pas de nouveau délai. -Grande sœur, murmure Thara, son regard vert braqué sur moi, il faut vraiment que tu changes d'éditeur. Et elle se glisse hors de la pièce, me laissant seule avec mon désarroi. °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° Le chapitre 2, enfin ! Le titre de ce chapitre est inspiré de l'histoire du vaillant petit tailleur qui broda sur sa ceinture "Sept d'un coup". Comme toujours, il a fallu que je modifie quelque chose au dernier moment, et en l'occurrence ce quelque chose était le chapitre tout entier, d'où le retard. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais ce chapitre est écrit bizarrement. En fait il était sensé contenir bien plus d’informations mais j’ai coupé beaucoup de passages, et maintenant il est plein de trous. J'aime beaucoup le personnage de Thara, son attitude décalée par rapport à son âge, son apparente froideur… J'aurais d'ailleurs aimé la faire apparaître un peu plus dans l'histoire, afin de bien vous expliquer pourquoi elle est comme ça, mais ça ne collait pas avec le scénario. Dommage… L'éditeur (je ne lui ai même pas donné de nom) et la tante (Agathe) sont des personnages très secondaires. C'est peut-être même la dernière fois que vous les voyez. Il servent juste à lancer l'histoire (et encore… Agathe ne fait pas grand-chose). Au cas ou vous vous poseriez la question, Cécilia a 21 ans, elle a donc 13 ans d'écart avec sa sœur, et elles sont toutes les deux des Grimm (retenez bien cette information, elle est très importante pour la suite de l'histoire). Leurs parents sont morts dans un accident de voiture un an avant le début de cette histoire, et elles vivent désormais chez leur tante. Le prochain chapitre sera fantastique (youpi, vive le fantastique !) et, normalement, sera prêt dans moins de deux semaines. Normalement… °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° Chapitre 3 : "Wonder"land- Spoiler:
Noir. Où suis-je ? J'entends un murmure lointain. Des paroles ? Oui, je les perçois de plus en plus distinctement au fur et à mesure que mon esprit parvient à chasser la brume qui l'enveloppe. Il y a plusieurs voix. Deux ? Trois ? Je ne sais pas. Je suis tellement fatiguée… Je dois lutter de toutes mes forces pour ne pas replonger dans l'inconscience. Il faut que je comprenne le ces mots qui sont désormais clairement audibles mais dont le sens m'échappe toujours. C'est important. Pourquoi ? Je ne sais pas. Je le sens, c'est tout. Mais j'ai sommeil… Est-ce vraiment indispensable ? Non, sûrement pas. Je retombe dans une agréable torpeur. -On ne peut vraiment pas la tuer tout de suite ? Quoi ? -Tu sais bien qu'elle la veut vivante. On aura notre part, comme promis. -Pff, je pense plutôt qu'elle va tout garder pour elle, comme la dernière fois. On ferait mieux de la tuer et de prétendre qu'elle a repassé le portail dans l'autre sens. Minute, c'est de moi qu'on parle ? -Tu oublies que c'est une Grimm. Elle saura tout de suite qu'on a menti. Et tu sais ce qu'elle nous fera… Pas de doute, il est bien question de ma personne. Et ces gens veulent me…tuer ? C'est impossible, je dois rêver. Ou alors j'ai été enlevée par de dangereux tueurs en série qui m'ont droguée en attendant de pouvoir me livrer à leur chef. Improbable, mais ça expliquerai le brouillard qui emmêle mes pensées, m'empêchant de réfléchir correctement. J'ouvre les yeux. Tout est noir. De dangereux criminels nyctalopes ? J'entends un bruit sourd, puis un deuxième, et soudain je me sens qu'on me soulève, qu'on me porte. Je veux me débattre, crier, mais je n'en ai pas la force. C'est à peine si j'ai le temps de refermer les yeux avant de sombrer dans l'inconscience.
Je me réveille. Il fait jour. Quelle heure est-t-il ? Midi, sans doute. Mon esprit est un peu moins embrouillé que… Que quand ? Combien de temps suis-je restée inconsciente ? Une nuit ? Un jour ? Une semaine ? Et si ça n'avait tout simplement été qu'un rêve ? -Ah, tu es réveillée. Je sursaute, surprise de trouver quelqu'un à côté de moi. Je ne distingue qu'une vague silhouette se détachant à contre-jour sur le ciel parfaitement bleu, mais son timbre est celui d'un homme d'une trentaine d'années. -Ne bouge pas, tu n'es pas encore remise du voyage. Malgré l'intonation bienveillante de sa voix, le ton impérieux qu'il emploie me fait clairement comprendre que c'est un ordre. De toute façon je n'ai pas l'intention de faire le moindre mouvement. Rien que l'idée me donne déjà des vertiges. -Ecoute-moi bien, poursuit-t-il, quand tu te sentiras un peu mieux, tu prendras le chemin qui se trouve sur ta droite et tu le suivras pendant environ une demi-heure. Surtout ne t'en écarte pas. Tu arriveras dans une clairière, au centre de laquelle tu verras une petite maison. C'est celle de Rouge. Là-bas tu pourras obtenir de l'aide. Je hoche la tête. Ce simple mouvement provoque une violente douleur qui se répand dans tout mon corps. Je grimace avant de m'évanouir encore une fois. °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° Voilà, le chapitre 3 ! Cette fois le titre fait référence à « Alice au pays des merveilles » de Lewis Carroll (je suppose que vous avez reconnu). Pour le début j'ai repris le style d'écriture de ma première histoire écrite à la 1° personne. Histoire assez bizarre, d'ailleurs, tant dans le scénario (une petite fille amnésique enfermée dans un manoir sans aucune ouverture vers l'extérieur, avec pour seule compagnie un chat philosophe et un reflet sarcastique, quoi de plus normal ?) que dans l’écriture elle-même (à l'époque je ne faisais pas d'inversion sujet-verbe dans les incises à la 1° personne, c'était…original). C'est dans cette histoire que Rouge et Ombre sont apparus pour la première fois… A votre avis, qui est la mystérieuse silhouette ? (Question stupide, vu que vous ne pouvez absolument pas le deviner... Dans quelques chapitres, peut-être ? ♫♪) °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Merci d'avoir lu cette histoire (du moins le début). Tous les commentaires constructifs sont les bienvenus, qu'ils soient positifs ou non (car, fort malheureusement, mon travail est loin d'être parfait). N'hésitez pas à me dire ce qui vous a plu et déplu afin que je m'améliore !
Dernière édition par Merissa le Sam 2 Juin - 13:47, édité 4 fois | |
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Iris
Messages : 56 Points : 1115 Réputation : 0 Date d'inscription : 10/04/2012 Age : 25
Personnage Rang ou profession : Apprentie guerrière et voleuse Race: Ektaè
| Sujet: Re: Once upon a time... Mar 1 Mai - 7:42 | |
| J'essaierai, si j'y pense =s. Le problème, c'est qu'en général, au bout d'un moment, je me relis et je trouve ça nul, alors ça me décourage et je trouve plus la force de continuer... Mais quand je trouverai mon inspiration, je jure que je posterai ^^ !
Dernière édition par Iris le Dim 13 Mai - 7:54, édité 1 fois | |
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