Les races intelligentes

Ilcar

Cet être est en tous points semblable aux humains, excepté sa force étonnante, sa voix tranchante, et surtout les grandes ailes qui se déploient dans son dos. L'anatomie de celles-ci est similaire à celle des ailes de chauve-souris, bien qu'elles soient entièrement recouvertes d'un beau plumage brun cuivré. Chez la femelle, qu'on appelle la valkyrie, les ailes sont d'un argenté luisant, un peu plus grandes. Parfois, il arrive qu'un ilcar ou une valkyrie naisse avec les ailes blanches ou noires ; ce sont à ce moment-là des albinos, ou des mélaniques*.

Ektaè

L'ektaè, s'il ressemble indubitablement à l'homme, a certaines parties de son corps identiques à celles des félins (plus exactement, des chats ; mais des chats bien plus grands que la moyenne !) : les yeux, les oreilles, les crocs, la langue, les griffes, et la queue. La fourrure ne recouvre pas entièrement l'ektaè ; brune mouchetée, elle pousse sur le dos des mains et des pieds, sur la queue, sur les oreilles, et légèrement sur la nuque. Omnivores, il privilégie généralement la viande, et son corps de taille moyenne est aussi souple que celui d'une panthère et il est capable de ronronner, rugir, ou gronder comme le ferait un lion. La femelle, la setaè, a un pelage brun-roux uni. Les albinos ont le poil blanc et les yeux rouges, tandis que les mélaniques ont la fourrure noire et les yeux bleus.

Lidül

Seules trois caractéristiques physiques distinguent un lidül d'un homme ; ses canines pointues de carnivore (bien qu'il soit omnivore), ses yeux fendus à l'iris lumineux (vert, violet, orange ou parfois bleu) et sa peau mate toujours parfaitement lisse et brûlante. En outre, le lidül a une autre particularité, plutôt singulière : la force incroyable et démesurée qu'il a dans ses mains. Il est capable de briser avec deux doigts ce qu'un homme briserait avec deux mains ; par conséquent, les flèches qu'il décoche sont d'une puissance redoutable, et son arc est extrêmement solide. La femelle, la lidwa, est identique, excepté ses crocs plus petits. Les représentants de cette race sont tous d'une beauté exceptionnelle.

Aeleyn

La caractéristique la plus étrange de l'aeleyn est sans doute la membrane écailleuse de ses mains, qui peut se rétracter à la façon d'un gant dont on aurait ôté la face intérieure, ou bien se déployer de sorte à rendre les mains palmées. Ses pieds, eux, déjà palmés, ont chacun six doigts, dont le sixième est beaucoup plus long et plus souple, très utile pour nager. L'aeleyn a également des branchies, sous les oreilles, et des écailles sur le dos des mains et des pieds, ainsi qu'une nageoire dorsale. La couleur des écailles varie de l'argenté bleuté au bleu marine, avec d'innombrables reflets verts. Pour l'aeleyn comme pour l'aelian, la femelle, le reste du corps est humain, si l'on oublie les cheveux étanches.